Poèmes « ping-pong » écrits pendant le confinement : premier jet écrit à la maison, envoyé au maître ou à Dominique MONTALIEU, poète, retour, validation.
Merci Dominique pour tes retours !
Le restaurateur italien
Il sert des pâtes de n’importe quelle forme,
Des pizzas à tous goûts,
Des glaces à l’italienne.
Pourtant il s’appelle Étienne
Et est installé à Saint-Étienne
À la tienne !
Discussion avec une cliente
Tous deux ont l’oreille défaillante :
« Toi t’aimes bien les pâtes, hein ?
– Oui, j’aime bien faire du patin sur la glace
– Ah t’aimes bien les pâtes avec de la glace,
Nous avons d’excellentes glaces ici,
Et des pâtes extraordinaires
– Des pattes de lion ou de bœuf ?
– Ah ! Ah !
Mais bien sûr que nous servons des pâtes avec des boulettes de bœufs !
Bon, viens déjeuner !
– Non merci,
J’ai déjà mangé sur la patinoire.
Je vais jeûner.
– Non ! Faut pas vous gêner !
Mais on ne sert pas de canard
– Ralala ! Arrêtez votre tintamarre !
– Oui à « La mare aux canards » nous faisons l’italienne
– Un resto l’italien,
Mais fallait le dire !
Table de deux s’il vous plaît
– Voilà :
2 fois 1…2 !
2 fois 2…4 !…
Et je vous ferai la suite…par le menu !
– A la public-cité,
-Même multipliée
Ça marche toujours !
Clément, à 6 mains
L’agriculteur
L’agriculteur boit un verre.
Je suis vert !
Vert comme ma cotte
Quand ma cocotte se moque
Elle fait cot cot,
Mais que voit-elle ?
Un ver !
Un ver de terre
Soudain, elle ne se moque plus !
Car le ver s’enroule
Se love autour de la terre
Mais avec son tracteur
Qui roule dans les prés,
Dans les prés où la terre est ronde
Ronde comme Un ballon qui roule
L’agriculteur déroule le ver
À travers !
À travers ma cotte
Et ma cocotte cinoque
Qui ne fait plus cot cot …
Mais … Où va-t-elle ?
Par cet hiver…
Hiver austère !
Mélissa, à 4 mains
Le facteur
Il part tous les matins
Avec son vélo
Sur tous les chemins
Sans oublier son chapeau
À sept lettres le chapeau
Plus petit que Chapi Chapo !
Il distribue des courriers
Toute l’année
Sans même s’arrêter
C’est mon facteur préféré
À sept lettres le préféré
Plus petit que le Cap-Ferret !
Son but c’est de livrer nos lettres
Même sous une chaleur d’été
Ou dans une journée glacée
Tout ça sans jamais nous voir apparaître
Sauf quand il nous tire son chapeau
Son chapeau préféré
D’où s’échappent Chapi Chapo
En arrivant au Cap-Ferret…
… Pour porter une carte
– En photo la place Stanislas –
Alors tout le monde s’écarte
Car la carte plutôt classe…
… Est pour …
Nancy, à 4 mains
Le chef aux étoiles
Confectionne des toiles
En sucre joliment perlé
Le sucre perlé
Permet de confectionner
Des toiles d’araignées
Mais que va-t-il préparer ?
Un beau tableau rempli de jolis beignets
Le chef a la tête dans les étoiles
Mais n’a pas une étoile
Coincée dans sa toile
Quand ça fait « Toc ! » sous sa toque
Une étoile lui donne une idée qui se tisse
Comme une toile d’araignée dans sa tête bien rangée
La fin de ce poème, c’est qu’avec un chef qui porte une toque
Qui fait « Toc ! » à sa porte
Vous serez sûr de bien dîner
Avec des beaux beignets
En observant une araignée tisser sa toile
Avec la tête dans les étoiles
Lorenzo