Homonymies

Poèmes écrits à 4 mains avec Dominique Montalieu et le maître (en « ping-pong » : l’élève écrit les premiers vers, l’adulte poursuit, l’élève termine).

 

 

 

 

Ça vous tente
D’aller voir la mer
J’ai posé ma tente
À côté de celle de ma mère

Ma mère ne sait pas nager
Il ne faut pas qu’elle se noie
C’est l’heure du goûter
Nous mangeons des noix

Ma mère voie sa vie en rose
Avec son amoureux le maire habillé tout en rose
Pour le mariage ils s’offriront une rose
Qui est fabriquée avec du papier rose

Se marier à la mer
Quand on ne sait pas nager
Ça nous rend amer
Alors, mieux vaut déménager …

Dans un coin où ils pourront se reposer
Comme à la campagne
Sur son canapé
Avec sa compagne

Léane

                              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois sous mon aire
Dans la ville de Foix
J’humais l’air
Ma foi !
Mon père devint saoul
À cause de ses sous

Je lui ai piqué des cigarettes
Sinon il allait encore manger des arêtes
Alors je lui ai dit arrête !

Alors il retourna sur son ordinateur
Pour chercher des gamers
Mais il lui arriva malheur
Son ordinateur a perdu sa souris
Sa souris d’ordinateur tout étourdi

La souris était partie en fumée
Une bonne fois pour toute !
L’ordinateur resta allumé
Tout l’hiver jusqu’au mois d’août !

Max

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cours de français sont courts
Les élèves se dépêchent d’apprendre les leçons
Mais le verre les hypnotise
Dans la vitrine en verre
Il y avait un verre de terre
Qui faisait bouger la terre

Nous avons entendu la sonnerie tinter
Nous sommes sortis et nous avons joué à sauter sur les arbres
Mais ce sot d’élève ne savait pas sauter sur les arbres
Et il est tombé dans le seau du sonnet

La sonnerie retentit et nous sommes rentrés
La maîtresse donna des leçons de français
Qu’on apprit d’un trait
Mais moi j’aime l’Antiquité

Et quand je rentre
Je raconte à mes parents le conte
Que j’ai inventé
Mais j’ai la peur au ventre …

… Car mon conte est à dormir debout
Il ne rime à rien
Même si les vers sont pleins de boue
Sacrés vauriens !

Sam  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des centaines de…

Des centaines d’enfants
Qui sont dans la cour en criant :
« Un enfant est en sang ! »
Ma maîtresse arrive en tremblant

Des centaines d’adultes
Dansent sur une musique
Ils regardent un film culte
Et la musique était Titanic

« Titanique : froid comme un iceberg ?
Cela nous glace les sangs ! »
S’exclament les maîtresses « Berk ! »
Répondent les enfants « Oui les cent ! »

Inès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un marchand de glace vend de la glace
Sur un plateau de glace
Il regarde le plateau de foot 
À la mi-temps il vend des glaces

Mais le match dure, dure
Dure si longtemps
Que ses glaces ne furent plus dures !
Le marchand n’en fut pas content !

À la fin du match,
Il n’y avait plus de glace
Sur son plateau de glace
Et le marchand de glace part

Louka

 

 

 

 

 

 

 

 

Le maître se regarde dans la glace
Le temps que mon père mange une glace
Et mon père prend un mètre pour mesurer
Sa paire en pensant à un nombre pair

J’ai du sang
En pensant au chiffre cent
Et comme un pur-sang
Je rejoins mon père et le maître Vincent

Le maître mange la glace
Que mon père a abandonnée
Cette histoire finalement me lasse
Je vais donc vous la donner !

Ma glace est rose
Comme une rose
Quand j’aurai mangé ma glace rose
J’écrirai un texte en prose.

Maël