De toutes nos forces

Nous menons en classe un travail sur le handicap.

Lors de nos séances de pétanque, nous avons pu rencontrer des résidents de la M.A.S. des Marronniers de Cépet. Nous avons ensuite reçu Madame DURAUD, éducatrice, et Madame PEZZALI, Psychologue, qui y travaillent toutes les deux, elles nous ont parlé de ce foyer de vie qui accueille des adultes en situation de handicap.

Nous avons vu en classe juste avant les vacances le très beau film « De toutes nos forces »

Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir au triathlon « Ironman » de Nice : une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit.

 

 

 

 

Extraits de la conversation qui a suivi :

https://ahp.li/59dd7c00b9d99159d41d.wav

(cliquez sur le lien, la mise en mémoire tampon peut durer quelques instants)

Nous allons continuer ce travail en nous intéressant au sport, le maître va nous présenter des sportifs de haut niveau et nous allons lire en classe le très beau livre « Wonder » dont nous verrons ensuite la très réussie adaptation cinématographique

En CM1

 

 

 

Haïkus d’automne

 

 

Les feuilles mortes

Tombent seules des arbres

C’est magnifique

Amaya

 

 

 

 

 

 

 

 

Dehors il fait froid

Les arbres sont nus et gelés

Moi aussi j’ai froid

Loan

 

 

 

 

 

 

Il y a du vent

Les animaux hibernent

Le brouillard revient

Zoé

 

 

 

 

 

 

 

 

Les feuilles tombent

Les branches sont toutes nues

Il fait froid dehors

Mahana

 

 

 

 

 

Temps gris d’automne

Feuilles rouges et jaunes

La pluie est ici

Lia

 

En CM1

 

 

Haïkus d’automne

Un haïku est un poème (d’origine japonaise) de 17 pieds répartis en 3 vers (5 pieds + 7 pieds + 5 pieds).

« C’est le plus petit poème qui soit. En dix-sept syllabes, il contient le ciel, la terre, les hommes, les saisons, la neige et la lune, les fleurs et l’eau, les arbres, l’herbe et les nuages, et puis le cœur humain et la pluie. C’est un monde en miniature. » (Bashô)

 

Nous avons écrit des haïkus d’automne :

 

 

Le soleil est là

L’écureuil fait sa réserve

Les feuilles tombent

Naomi

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous les gouttes bleues

Je vois les feuilles qui tombent

Dans le brouillard noir

Quentin R.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grands écureuils

Prennent noisettes et glands

Sous les arbres nus

Quentin B.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pigeon se noie

Dans la piscine réchauffante

Sur la place d’automne

Max

 

 

 

 

 

 

Les feuilles tombent

Les oiseaux partent migrer

Les branches sont nues

Gabrielle

 

 

 

 

 

 

 

 

Je marche dans le bois

Le grand bois vit dans le calme

Les arbres sont tout nus

Ilyana

 

 

En CM1

 

 

 

Décorations …

La cantine s’est parée de ses plus belles décorations pour accueillir la venue du Papa Noël le vendredi 17 décembre, lors du repas de Noël de la cantine…

Les calendriers de l’Avant ravissent les fins de repas des enfants et le sapin décoré par Adam, Chloé, Mahana, Amaya et Loé brille de mille feux…

 

 

 

De joyeuses fêtes à tous…

 

L’école aussi s’est parée de belles couleurs, c’est important malgré le contexte sanitaire toujours préoccupant … Des sapins ont été offerts par la Municipalité et le Comité des parents. Les élèves les ont décoré et dans les classes, l’ « esprit de Noël » est là …

 

Homonymies

Poèmes écrits à 4 mains avec Dominique Montalieu et le maître (en « ping-pong » : l’élève écrit les premiers vers, l’adulte poursuit, l’élève termine).

 

 

 

 

Ça vous tente
D’aller voir la mer
J’ai posé ma tente
À côté de celle de ma mère

Ma mère ne sait pas nager
Il ne faut pas qu’elle se noie
C’est l’heure du goûter
Nous mangeons des noix

Ma mère voie sa vie en rose
Avec son amoureux le maire habillé tout en rose
Pour le mariage ils s’offriront une rose
Qui est fabriquée avec du papier rose

Se marier à la mer
Quand on ne sait pas nager
Ça nous rend amer
Alors, mieux vaut déménager …

Dans un coin où ils pourront se reposer
Comme à la campagne
Sur son canapé
Avec sa compagne

Léane

                              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois sous mon aire
Dans la ville de Foix
J’humais l’air
Ma foi !
Mon père devint saoul
À cause de ses sous

Je lui ai piqué des cigarettes
Sinon il allait encore manger des arêtes
Alors je lui ai dit arrête !

Alors il retourna sur son ordinateur
Pour chercher des gamers
Mais il lui arriva malheur
Son ordinateur a perdu sa souris
Sa souris d’ordinateur tout étourdi

La souris était partie en fumée
Une bonne fois pour toute !
L’ordinateur resta allumé
Tout l’hiver jusqu’au mois d’août !

Max

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cours de français sont courts
Les élèves se dépêchent d’apprendre les leçons
Mais le verre les hypnotise
Dans la vitrine en verre
Il y avait un verre de terre
Qui faisait bouger la terre

Nous avons entendu la sonnerie tinter
Nous sommes sortis et nous avons joué à sauter sur les arbres
Mais ce sot d’élève ne savait pas sauter sur les arbres
Et il est tombé dans le seau du sonnet

La sonnerie retentit et nous sommes rentrés
La maîtresse donna des leçons de français
Qu’on apprit d’un trait
Mais moi j’aime l’Antiquité

Et quand je rentre
Je raconte à mes parents le conte
Que j’ai inventé
Mais j’ai la peur au ventre …

… Car mon conte est à dormir debout
Il ne rime à rien
Même si les vers sont pleins de boue
Sacrés vauriens !

Sam  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des centaines de…

Des centaines d’enfants
Qui sont dans la cour en criant :
« Un enfant est en sang ! »
Ma maîtresse arrive en tremblant

Des centaines d’adultes
Dansent sur une musique
Ils regardent un film culte
Et la musique était Titanic

« Titanique : froid comme un iceberg ?
Cela nous glace les sangs ! »
S’exclament les maîtresses « Berk ! »
Répondent les enfants « Oui les cent ! »

Inès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un marchand de glace vend de la glace
Sur un plateau de glace
Il regarde le plateau de foot 
À la mi-temps il vend des glaces

Mais le match dure, dure
Dure si longtemps
Que ses glaces ne furent plus dures !
Le marchand n’en fut pas content !

À la fin du match,
Il n’y avait plus de glace
Sur son plateau de glace
Et le marchand de glace part

Louka

 

 

 

 

 

 

 

 

Le maître se regarde dans la glace
Le temps que mon père mange une glace
Et mon père prend un mètre pour mesurer
Sa paire en pensant à un nombre pair

J’ai du sang
En pensant au chiffre cent
Et comme un pur-sang
Je rejoins mon père et le maître Vincent

Le maître mange la glace
Que mon père a abandonnée
Cette histoire finalement me lasse
Je vais donc vous la donner !

Ma glace est rose
Comme une rose
Quand j’aurai mangé ma glace rose
J’écrirai un texte en prose.

Maël

 

 

 

 

 

 

 

 

Homonymies

Poèmes écrits à 4 mains avec Dominique Montalieu et le maître (en « ping-pong » : l’élève écrit les premiers vers, l’adulte poursuit, l’élève termine)

 

 

 

Les enfants prennent le stylo vert
Zoé hurle « Il y a un ver dans la classe! »
La maîtresse va vers Zoé sévère !
« Reste donc à ta place ! » 

Entendant cela, le ver devient rouge
À grands pas il fonce sur la maîtresse
Apeurée, celui-ci ne bouge pas
Mais ses cheveux s’affolent : adieu sa tresse !

Tout le monde saute dans la classe comme des sots 
La maîtresse dit : apportez le seau 
Les enfants nous allons changer d’école  
Zoé va le dire au sceau !

Maîtresse dit « Allons dans la cour !
Faire une cour.
– Ah ! c’est court, disent les enfants.
Nous retournons en cours. »

Chloé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était une fois
Une marchande de foie
Qui aimait les roses
De couleur rose

Elle partit au bois
Chercher des fleurs
Soudain elle vit un boa
Elle eut alors une une grosse peur

Puis elle eut une écharde.
Elle enleva avec une écharpe
Faut dire que c’est plutot hard
Même au son d’une harpe

Parce qu’une écharpe
C’est comme un boa
Alors pour pas qu’il lui échappe
Elle l’enferma etans son hautbois

Kamélia

                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rhume

Aujourd’hui je sens
Qu’il ne va pas
S’en aller
Sans la voie du train

Je ne sens plus
Le sang des veines
Dans la voie
Du train maudit

Il voit que
Je le vois, ce fantôme malfaisant
Et il sent que
Je suis à Lannemezan

Bon sang de bonsoir
Sûr j’ai bon nez
Et sur la balançoire
Je ne vais l’abandonner !

Lily

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir je mets mon masque
Et mon casque pas celui de bécane
Parce que ma bécane est en panne
Mais mon casque anti-bruit et mon masque

Le matin je prends mon petit-déjeuner
Puis je vais à l’école pour travailler
L’après-midi je rentre chez moi pour goûter
Hum ! Une belle tranche de pain aillé !

Et puis je remets mon casque
Toujours pas celui de mobylette
J’écris la musique qui masque
Le son de la télévision que regarde ma sœur Eliette.

Loan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On tue le porc
Pour manger le porc
Le porc ne meurt pas

Une femme s’appelle Rose
Elle aime le rose
Elle vend des roses

J’aime le maître.
Avec son mètre
Il va mettre un aquarium dans la classe

Le porc dans l’aquarium
À travers la rose des vents
Regarde les poissons manger …
 … Le Maître.

Le porc dans l’aquarium
Avec des roses des vents
Regarde le maitre manger …
… Les poissons.

Gabriela

 

 

 

 

 

 

 

 

Écrire comme un cochon ?

 
Extraits de livre : Comment écrire comme un cochon

 

Auteur(s) : Anne Fine

 

Les personnages : Chester Howard, Mlle Tate, Joe Gardener, …

 

En résumé : Chester n’est pas emballé par cette nouvelle école peuplée de bons et gentils élèves dont l’unique ambition est d’effacer le tableau pour leurs professeurs. Heureusement, il y a Joe Gardener, « le plus phénoménal des cancres », incapable d’aligner correctement deux lettres, mais incontestablement surdoué dans la fabrication des tours Eiffel en spaghettis et des tyrannosaures en bouteilles en plastique. Drôle, touchant et juste.