Sur son blog, Antoine FETETprésente la réflexion qu’il a menée pour produire des répertoires à l’attention des élèves. Il rend hommage aux travaux d’André Ouzoulias.
Extraits de la présentation :
« Ils constituent une réponse concrète à une exigence cruciale : installer le plus tôt possible des habitudes chez l’élève pour qu’il soit conscient que l’orthographe ne s’invente pas, et qu’il ait à sa disposition une palette d’outils et de stratégies pour s’assurer de l’orthographe des mots qu’il souhaite écrire[2]. Cette vigilance orthographique précoce fait entrer l’élève dans un cercle vertueux : le fait d’écrire aussi souvent que possible la forme exacte des mots contribue à mémoriser leur orthographe sans interférence avec des formes erronées. »
» Pour ma part, je cherchais une solution intégrant différents paramètres, parfois très difficiles à concilier…
- un format léger (32 pages), facile à manipuler et à ranger ;
- un nombre de mots réduit, correspondant aux besoins réels des élèves en écriture : 1 500 pour le cycle 2, 4 000 pour le cycle 3 ;
- une clé d’organisation limitant drastiquement le nombre de pages à tourner (généralement une ou deux doubles-pages au maximum) ;
- une présentation favorisant la vigilance orthographique avant même que le mot ne soit écrit ;
- une lisibilité facilitée grâce à l’utilisation de codes couleur et de choix typographiques spécifiques ;
- Le regroupement des mots selon leur phonème initial (par exemple tous les mots commençant par [ã] sont regroupés), mais sans passer par le biais d’une transcription plus ou moins phonétique. »