Messagerie : la « Nétiquette »

Informelle au départ, elle est devenue une charte qui définit les règles de conduite et de politesse recommandées dans l’utilisation des nouvelles technologies.

En ce qui concerne le courrier électronique, passons en revue les principales règles de « bonne conduite ».

Ne pas utiliser le langage SMS mais un français correct : (« Qu’est-ce que c’est ? » plutôt que « ckwa ? »).

Écrire plutôt en gras ou en italique si l’on veut mettre un texte en valeur, éviter les majuscules.

Ne pas envoyer de données confidentielles, et respecter la vie privée des personnes.

Avant d’envoyer une pièce jointe, se poser quelques questions :

  • On ne l’adressera qu’à des destinataires qui l’ont sollicitée ou dont on sait qu’ils en ont réellement besoin ;
  • Si son « poids »  excède 1 Mo, utiliser plutôt un lien de téléchargement ;
  • on enverra des fichiers dont le format est le plus universel possible (vous ne savez pas de quels logiciels dispose votre correspondant, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, .doc est plus universel que .odt…).
  • pas plus de 2 ou 3 pièces jointes par message, et portant toutes sur le même sujet.

Signature : ne pas y faire figurer d’éléments inutiles comme votre adresse électronique puisque votre correspondant la connaît forcément…

Utiliser des formules de salutation et de politesse.

Répondre à un message : lorsque l’on configure sa messagerie, on fait généralement en sorte que le message original apparaisse, avec la réponse au-dessus.

 

Ce n’est pas tout à fait conforme à la nétiquette : il faudrait que la réponse fasse apparaître uniquement la partie du message d’origine à laquelle vous répondez.

Mais cela suppose quelques manipulations, (dans Thunderbird, sélectionner la question à laquelle on répond avant de cliquer sur « Répondre », et le reste du message d’origine disparaît) et bien souvent vous n’avez pas que ça à faire…

Exemple de message reçu, on sélectionne la partie à laquelle on répond :

Résultat :

 

 

 

 

 

 

 

 

La solution décrite en haut du paragraphe est donc un compromis : si l’on supprime entièrement ce à quoi on répond, tout le monde sera vite perdu mais si vous le pouvez, enlevez avant l’envoi les parties inutiles du message d’origine.

Objet du message : il ne faut pas l’oublier, et il doit réellement correspondre au contenu de votre message !

Un message vous paraît bizarre : l’objet en anglais, un lien vers une adresse internet inconnue (en survolant le lien avec la souris son adresse s’affiche) même s’il vient d’un de vos contacts, ne cliquez pas sur les liens et n’hésitez pas à supprimer le message, votre correspondant pourra toujours vous le renvoyer. Il s’agit peut-être d’une forme de piratage appelée hameçonnage (phishing) qui s’apparente à une usurpation d’identité.

Message à plusieurs destinataires : s’ils sont nombreux, ou s’ils n’ont pas de lien entre eux, utiliser la fonction Cci (copie carbone invisible) afin que leurs adresses n’apparaissent pas en tête du message.

Plusieurs raisons à cela :

  • Éviter qu’un correspondant réponde à tous les autres en pensant ne répondre qu’à vous.
  • Ne pas diffuser votre carnet d’adresses.
  • Respecter une certaine confidentialité : chacun de vos correspondants ne souhaite pas forcément diffuser son adresse à tous les autres.
  • Enfin, une liste interminable d’adresses en tête d’un message est extrêmement désagréable, surtout si l’on doit imprimer.

Transférer un message : supprimer ce qui n’a pas d’intérêt pour le destinataire notamment toutes les adresses qui figureraient en en-tête, et toujours accompagner le transfert d’une petite phrase.

Même si certains de nos correspondants ne respectent pas forcément toutes ces règles, y compris dans notre propre administration, essayons d’être vigilants pour rendre cet outil plus agréable…

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