Comment intégrer les TICE dans les apprentissages alors que je ne dispose que d’un ou deux ordinateurs en classe ?

D’après un article publié par la Mission TICE de l’Isère.

La réponse n’est pas principalement reliée à des considérations matérielles comme l’intitulé de la question pourrait le laisser penser.

C’est essentiellement sur le terrain de l’organisation de la classe et de la pédagogie que cette question va trouver des éléments de réponse.

Ce qu’il est possible et plus ou moins pertinent de faire va dépendre des activités que l’enseignant souhaite mettre en œuvre avec sa classe, de sa pédagogie quotidienne avec ses élèves.

Quelques pistes de réflexion peuvent toutefois être amorcées, en lien direct avec la problématique soulevée…

La contrainte matérielle exprimée en termes de “manque de machines” est souvent anticipée comme un obstacle très fort à la mise en œuvre d’activités intégrant les TICE, car elle cristallise le plus souvent les appréhensions suivantes :

“Comment vais-je faire pour que tous les élèves aient le temps de “passer à l’ordinateur” sans que cela ne prenne tout le temps réservé aux autres apprentissages et/ou sans que cela s’éternise sur des semaines entières ?”

Étant également sous-entendu, pour exprimer plus nettement encore certains implicites :

“Comment vais-je pouvoir conduire l’activité avec suffisamment de célérité, une fois celle-ci initiée, pour être en mesure d’évaluer tous les élèves à la fin de la période sur laquelle cette compétence aura été travaillée ?”

Sachant qu’à cette question, plus qu’une réponse, c’est une question alternative qu’il conviendrait plutôt de poser :

“Qui impose que tous les élèves d’une classe se voient valider leurs compétences simultanément sur une même période de l’année ?”

Personne d’autre que l’enseignant lui-même !

Tout particulièrement dans le domaine des TICE et dans l’esprit du B2i qui vise à faire acquérir ces compétences aux élèves uniquement lorsqu’il s’avère pertinent de les mettre en œuvre dans le cadre des activités de classe où elles trouvent leur raison d’être mobilisées.

Deux exemples montrent comment une réflexion portant essentiellement sur la planification de la mise en œuvre de ces activités respectives permet en fait, avec pour chacune un mode d’organisation propre qui en découle, d’alléger aisément la contrainte matérielle due au faible nombre de machines à disposition dans la classe et de ne pas l’ériger en obstacle insurmontable.

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