Quel plaisir de recevoir une autrice dans l’enceinte de notre école.
Ecrire, lire… des activités souvent délaissées et pourtant si importantes.
Pour cette autrice, écrire, c’est augmenter sa vie. Elle ne croit pas à l’inspiration divine qui illuminerait l’auteur et guiderait sa plume. Non, pour Ghislaine Roman l‘inspiration vient avec le travail.
Les élèves lui ont posé des questions pertinentes sur son métier d’écrivaine, ses inspirations, ses thèmes privilégiés, les causes qu’elle défend. Elle aime parler des filles dont elle a à coeur de défendre les droits et de la nature. Elle nous a confié ne pas vouloir d’écrire d’histoires « cucul la praline » avec des princesses passives.
Ensuite, elle a proposé aux élèves un atelier d’écriture. Le sujet était hautement ambitieux mais en lien avec la lecture de Gaïa: Comment es-tu devenu serviteur de la mort?
Il s’agissait de se mettre dans la peau du chat et d’expliquer pourquoi il servait désormais la mort.
Passée la surprise du sujet, certains élèves se sont livrés à corps perdu dans l’activité, en oubliant parfois la consigne. Ils nous ont fait voyager dans le temps, dans l’espace… D’autres ont demandé s’ils pouvaient aller en Algérie ou sur des îles lointaines. Bien sûr, écrire est la plus sûre façon de voyager. D’autres encore, ont demandé s’il était possible de parler de sport (JO oblige…). Sur ce point, l’autrice a été ferme: NON! Sa réponse fut sans appel malgré quelques insistances. Il fallait garder le contexte de la nouvelle.
Toutes et tous ont alors tenté de se lancer. Il y a eu les frileux, les enthousiastes, les réfractaires…
Pour écrire, l’autrice a rappelé deux fondamentaux:
– Ne pas bouder car on se ferme alors qu’écrire c’est s’ouvrir,
– Ne pas s’agiter afin de se concentrer sur ce qu’on a à faire.
Nos écrivains en herbe ont surpris Ghislaine Roman qui a trouvé certaines productions riches en vocabulaire, en poésie et en imagination.
Un exercice à renouveler!
Merci à cette autrice qui a consacré une demie-journée à chaque classe pour aider les élèves à se lancer dans l’écriture et à apprécier!
En Inde, il existe un arbre appelé Kalpavriksha (ou Kalpataru, kalpadruma, kalpapadapa), surnommé « l’arbre à souhaits ». Il est l’arbre sacré éternellement vert dont les fleurs parfument le monde.
