Qu’est-ce que le développement durable ?
Définition de l’INSEE :
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Les spécificités de l’enseignement du développement durable au primaire
Au cours d’une séquence de travail consacrée au développement durable, les élèves doivent prendre conscience d’une problématique (chute de la biodiversité, réchauffement climatique, surconsommation, etc.).
Or, la complexité de ces problématiques demande une approche pluridisciplinaire, et tous les domaines enseignés à l’école primaire peuvent y contribuer. Cependant les 17 objectifs du développement durable listés par l’ONU (voir ci-dessous pour une déclinaison en actions pour le primaire) en ciblent certains plus précisément : EMC, sciences, géographie. Cette complexité offre aussi l’avantage de montrer les liens qui unissent divers éléments. Ces liens peuvent relever de la causalité (le changement climatique entraine de nombreuses conséquences : amplification des phénomènes climatiques extrêmes, hausses des températures, disparition des êtres vivants qui ne peuvent pas s’adapter, etc.), mais aussi des solutions qui apportent des réponses à plusieurs questions (un poulailler permet à la fois de limiter les déchets verts dans les poubelles et de fournir des œufs à des associations caritatives, par exemple).
Des études montrent que le développement de l’empathie pour les êtres vivants chez les élèves constitue un bon moteur pour comprendre les enjeux du développement durable. Néanmoins, cette compréhension peut générer une inquiétude, aussi nommée éco-anxiété (ou solastalgie) liée à la dégradation de son propre habitat (qui deviendrait hostile). L’humour peut constituer un bon dérivatif (dessins, vidéos), mais ne doit pas empêcher les apprentissages. L’action est l’antidote le plus efficace contre cette anxiété. Le mieux est donc de proposer des problématiques pour lesquelles les élèves peuvent trouver des solutions à leur niveau.