Lors des activités de résolution de problèmes, les enseignants sont confrontés à des difficultés récurrentes de leurs élèves. Le dispositif AIR2, expérimenté par l’université de Genève, propose une méthodologie pour dépasser la compréhension superficielle des énoncés et accéder à la résolution des problèmes proposés.
Les vidéos illustrent une mise en œuvre du dispositif AIR2 dans une classe de CE2 à Saint-Jean-de-Sixt (Haute-Savoie). Elles sont accompagnées du témoignage de l’enseignante, Marjorie Baron, et des éclairages des chercheurs, Catherine Rivier, Emmanuel Sander et Joëlle Proust.
1. Les analogies intuitives, tremplins et obstacles à l’apprentissage
Les élèves rencontrent des difficultés pour résoudre certains problèmes arithmétiques, notamment en raison d’une représentation inadéquate de la situation. Ces vidéos présentent les facteurs qui influencent l’élaboration de la représentation mentale du problème chez les élèves. L’identification de ces difficultés va permettre à l’enseignant de concevoir des régulations adaptées.
2. Pourquoi le recodage sémantique ?
Les analogies intuitives exercent une influence majeure sur l’élaboration de la représentation mentale initiale de l’élève lorsqu’il prend connaissance d’un énoncé arithmétique. Lorsque ces analogies intuitives font obstacle à la compréhension de l’énoncé, il devient nécessaire pour l’enseignant d’agir auprès de l’élève de manière à soutenir son processus de compréhension.
3. Le début de séance (phase de tissage)
Comment favoriser l’engagement de l’élève dans l’activité de résolution de problèmes arithmétiques et clarifier les objectifs spécifiques d’apprentissage ? L’entrée dans la séance est une phase propice à l’activité métacognitive afin que les concepts arithmétiques pertinents soient mobilisés par les élèves avant l’activité de résolution de problèmes.
4. Les exercices intercalaires du milieu de séance
Les exercices intercalaires sont le support d’activités brèves intégrées aux séances d’apprentissage. Leur objectif est de favoriser la mémorisation des élèves et leurs processus métacognitifs. Ils donnent aux élèves l’occasion de faire le point sur ce qu’ils ont acquis mais également d’identifier les notions scolaires non consolidées.
5. La sortie de séance : le Journal des apprentissages
La phase de sortie de séance est l’occasion de faire la synthèse des acquis ou des découvertes du temps d’apprentissage qui la précède. Dans le prolongement d’une séance de résolution de problèmes arithmétiques, les élèves peuvent engager un travail réflexif. La ritualisation de cette forme d’activité, plus ou moins décontextualisée, favorise le développement de l’autonomie conceptuelle de chaque élève.